(Ouagadougou, le 18 avril 2024) -L’Institut national de la statistique et de la démographie a organisé une session de formation sur la cartographie des risques à l’intention des membres de son Comité stratégique. La séance a pour objectif de sensibiliser l’équipe dirigeante sur les différents risques liés à la gouvernance institutionnelle, la nécessité de leur implication pour leur identification et gestion.
La formation s’est appesantie sur la compréhension de la gouvernance, du contrôle interne mais plus spécifiquement sur la cartographie des risques et son utilité. Les participants ont par ailleurs été outillés à la description et l’analyse des facteurs de spécificité de l’environnement de travail, les différentes étapes de l’élaboration, de la formalisation et du management des risques.
Cette activité s’inscrit dans le cadre de la mise en place d’une cartographie de risque en vue gérer les risques pouvant affecter l’atteinte des objectifs de l’Institut. Pour le Directeur général Boureima OUEDRAOGO, l’élaboration d’une cartographie constitue un enjeu majeur pour l’INSD. Pour ce faire, il importe que le processus soit participatif avec une grande implication des Directeurs et des chefs de service pour mieux identifier les faiblesses liées à l’univers de travail et surtout formuler des recommandations qui soient en mesure de contribuer à la mitigation desdits risques.
Pour le formateur Boureima SAWADOGO, la cartographie des risques se veut un document qui permet de recenser les principaux risques d’une organisation et de les présenter systématiquement sous forme hiérarchisée pour assurer une démarche globale de leur gestion. Pour une structure comme l’INSD son utilité n’est pas discutable. Il permet de développer une culture du risque à même de contribuer à une amélioration significative de l’efficacité de la gouvernance et du contrôle interne et une meilleure planification stratégique et opérationnelle ainsi qu’une meilleure allocation dans un contexte de rareté des ressources et de fortes attentes des parties prenantes à l’égard de l’institution.
Au terme de ce cadre d’échange, les participants sont sortis enrichis. Ils ont été invités à une pleine implication dans la conduite du processus et à une forte appropriation des documents qui en sortiront.
